Historique

Jardin de Forgeneuve

Magnifique Jardin de Forgeneuve situé à Coulanges-les-Nevers, le long de l’avenue du 8 mai 1945.

Elle est entourée d’un parc avec de très beaux arbres, sur 10 hectares dont 3 ha et demi sont paysagés à l’anglaise, au bord de la Nièvre, un extraordinaire platane âgé de 260 ans.

Le jardin est créé en 1848, et remanié en 1980, il offre de nombreuses variétés d’arbres et arbustes et de plantes vivaces.

Le bief de la forge forme un magnifique plan d’eau. Découvrir les terrains de ses anciennes forges et laminoirs (inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments Historique en 1989). Admirablement entretenus, 22 hectares de verdure, de fleurs, d’arbustes et d’arbres soigneusement répertoriés. Si l’extraordinaire platane de 250 ans semble bien résister aux années, le séquoia de 125 ans est devenu une belle sculpture. La caserne est visible depuis la route, elle date du XIXe siècle. Antoine Prosper Fouque fera aménager des chambres dans ce bâtiment. Une très belle propriété, superbement entretenue, un magnifique jardin est à découvrir. Un accueil de qualité.

Source: Nievre Passion

Forge de Forgeneuve

Vers 1640 la famille Pinet des Écots établit la forge dont la production est principalement le laminage (réduction du métal en feuilles ou en barres très fines) par la force des deux roues mues par les eaux vives de la Nièvre.

Après la révolution elle fabrique des lames d’acier destiné à la fabrication des canons de fusils, dès 1815 elle travaille le fer blanc. En 1846, la production est stoppée suite au changement de propriétaire, qui se lance dans la fabrication de petites pièces en acier. Forgeneuve et pont saint ours employaient à l’époque encore 250 ouvriers.

En 1856 il ne reste que 30 ouvriers. En 1878 la forge est fermée. Abandonnée, puis restaurée par son nouveau propriétaire fin du XXe siècle. Deux grandes roues faisaient fonctionner un imposant marteau-pilon dans l’ancien atelier, le passage des roues et les traces de leur fonctionnement sont encore bien visibles sur la pierre, ainsi que l’ouvrage qui amenait l’eau de la rivière Nièvre pour faire fonctionner ces roues.

Le site est aux arrêts depuis le XVe siècle, il est remis en activité (à feu) au XVIe siècle, il devient le premier champ d’expérience de Badaud de la Chaussade, ce personnage s’est illustré par la création des forges de Guérigny pour la marine royale. Depuis le XVIIIe siècle, les différents bâtiments qui constituent la forge n’ont pas été modifiés et restent l’un des rares exemples d’une forge moyenne avant l’ère industrielle.